A l’heure où le GIEC nous met en garde de ce que sera le réchauffement climatique. Pourquoi ne pas aborder notre passion pour limiter son impact sur notre environnement ?
Avant toutes choses, sachez que cet article n’a pas vocation à être complet. L’idée est de vous partager quelques pistes afin d’optimiser votre pratique.
7 astuces faciles à mettre en place vous permettant d’être d’une certaine manière acteur du changement 😉
La base, les ingrédients locaux
Et pourquoi ne pas faire en sorte d’utiliser des ingrédients locaux ? Du malt local quand c’est possible, du houblon du jardin, des fruits du verger ou encore tenter la fermentation spontanée.
Pitcher avec une levure ayant une belle plage de travail
Et si vous voulez pitcher une levure, pourquoi ne pas en prendre une avec une belle plage de température. Je la mentionne souvent, mais Lallemand nous propose une belle Kveik Voss qui se plait de 18 à 40°C. Parfaite pendant 9 mois par an.
Il va de soi, qu’il est impératif de brasser quand les températures vous le permettent. Et que vos pièces, où vos bières fermentent, soient à température de travail.
Utiliser des céréales crues
Le maltage est très énergivore. Mettre des céréales crues est donc une belle manière de diminuer l’utilisation d’énergie pour ses céréales.
Ne pas refroidir son moût
Pratique souvent mentionnée par les brasseurs amateurs australiens. L’idée est de laisser refroidir le moût naturellement. Cette pratique n’est pas conseillée sur tous les types de bières. Mais pourquoi pas quand la recette s’y prête ?
“Free the hop”, ne pas mettre le houblon dans une chaussette ou un hopspider
Si aucune chaussette n’est utilisée c’est que d’une certaine manière elle n’a pas été produite pour. On me dit dans l’oreillette que la diffusion des arômes serait meilleure en laissant le houblon flotter librement dans le moût.
Rincer à l’eau froide
Et si on utilisait l’eau froide pour rincer ses drêches ? L’idée peut paraître bizarre mais la perte de points de densité n’est pas phénoménale. On parle de quelques points sur les différents tests effectués. Évidemment, il faudra éviter de prendre de l’eau glacée mais tempérée.
Isoler son installation
La déperdition de chaleur est importante sur vos cuves. Alors pourquoi pas installer une isolation quand cela est possible ? Vous utilisez une cuve automatique, de nombreux manteaux existent. Dans le cas d’une installation maison, pourquoi ne pas utiliser un tapis de camping/yoga, du bois ou encore du liège ?
Hello,
Rincer à l’eau droide quand il faut faire une ébullition après n’est pas très judicieux car il faudra de toutes ma manière compenser la remper perdue en chauffant plus.
Le bilan est donc au minimum nulle.
Le gain n’est pas qu’au niveau de la chauffe, mais aussi dans l’idée de ne pas avoir une cuve supplémentaire pour. Que ce soit pour son “coût” au niveau de la fabrication ou encore son entretient.
Le gain est un peu plus que nul (mais minime) car théoriquement les drêches vont échanger un peu de leur chaleur avec cet eau.
Mais sinon, oui ce n’est pas le point qui est le plus intéressant 🙂