Vous cherchez des conseils pour vous aider à préparer votre prochain brassin ? Alors ne cherchez pas plus loin ! Voici 5 erreurs les plus courantes à éviter et comment les corriger pour que vous soyez sûr que votre bière soit une réussite !
1) Négliger l’hygiène
On ne le dira jamais assez, mais l’hygiène de vos cuves. Concernant votre cuve d’empâtage et votre fermenteur, vérifiez que celles-ci soit correctement lavées et désinfectées. Pour votre cuve d’ébullition, un simple nettoyage suffit, les 100°C atteints pendant plus d’une heure sont amplement suffisant pour se débarrasser des infections potentielles.
On ne le dira jamais assez : avant de désinfecter, laver vos cuves.
2) Ne pas respecter les températures de brassage
Lorsqu’il s’agit de brasser sa bière, la température d’empâtage est essentielle à la création d’une boisson savoureuse. Nous sommes malheureusement nombreux à ne pas connaître suffisamment nos installations.
Mon conseil serait de simuler avec de l’eau les différents paliers. N’oubliez pas qu’il est préférable de toujours mettre la puissance de chauffe au minimum. Les paliers seront plus facilement stabilisé, mais surtout, vous éviterez de bruler le fond de votre cuve. Cela peut conduire à une saveur désagréable et déséquilibrée, ainsi qu’à une diminution de la qualité globale de la bière. Il est important de la réguler avec un bon contrôleur de température. Pour cela n’hésitez pas à tester avec différents thermomètres. Enfin, n’oubliez pas de vérifier régulièrement la température, car elle peut fluctuer en raison de divers facteurs.
3) Utiliser des ingrédients de mauvaise qualité
Des ingrédients trop vieux auront un impact sur la qualité finale de votre bière. Dans le cas du malt, votre rendement pourrait diminuer, et une perte d’arôme est tout à fait possible. Un houblon trop vieux pourrait avoir des aromes non désirés, ou peu présents. Une levure périmée quand à elle pourrait ne pas démarrer correctement et laisser la place à la concurrence.
Pour gérer ses stocks de matière première le mieux reste de rester en flux tendu, quitte à s’approvisionner régulièrement chez son fournisseur. Si pour une raison ou une autre ce n’est pas possible, mettez votre levure au frigo et votre houblon au congélateur. Pour votre malt, il vous suffit de mettre celui-ci à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Et dernière chose, utilisez le système de gestion d’inventaire de votre logiciel de brassage. Beersmith et Littlebock permettent de gérer celui-ci facilement.
4) Négliger la fermentation
Les températures ou le fait de ne pas nettoyer/désinfecter correctement sont équipement auront un impact considérable sur le goût de votre bière, alors assurez-vous de surveiller les deux.
Il est nécessaire de nettoyer avant de désinfecter. Une bonne désinfection ne pourra se faire sans un bon nettoyage. Pour le nettoyage à notre niveau, utilisez du savon de vaisselle. Pour la désinfection utilisez du Star San ou Chemipro SAN. Ce sont les deux mêmes produits. Afin de vous faciliter la vie, et pour limiter les griffes si votre fermenteur est en plastique n’attendez pas pour laver celui-ci une fois libéré de la boisson fermentée. Le krausen n’aura pas séché et il sera plus facile de s’en débarrasser.
Concernant la température de fermentation suivez les recommandations du laboratoire qui vous aura fourni la levure. N’hésitez pas à contrôler celle-ci de nombreux dispositifs existes : tapis chauffant, frigo contrôlé par un InkBird ITC-308, etc. Une température trop basse verra votre fermentation ralentir voir s’arrêter, tandis qu’une fermentation trop haute aura tendance à apporter des faux goûts.
5) Embouteiller trop vite
L’excitation de la dégustation se fait ressentir … Mais sachez qu’embouteiller trop vite peut entraîner des problèmes de bombes en bouteille car la fermentation sera toujours active. La pression risque d’augmenter et au mieux ça gushe à l’ouverture, au pire la bouteille explose littéralement dans vos mains.
Pour éviter ce problème embarrassant, assurez-vous que la fermentation soit terminée. Pour ma part j’ajoute dans le fermenteur lorsque je pitche la levure un iSpindel. Ce dernier est un dispositif électronique qui me permet de suivre la fermentation en direct. Lorsque la densité n’a pas évoluée et que celle-ci se rapproche de la densité finale de ma fiche de brassage, j’embouteille. Si j’ai un doute, je fais un sirop légèrement plus léger en sucre. Mieux vaut avoir une effervescence moins importante qu’un karcher dans le verre.
Ces quelques conseilles vous permettront de vous améliorer et de proposer de meilleurs bières aux personnes qui vous entourent. Il en existe de nombreux autres, n’hésitez pas à liker et suivre les comptes sur les réseaux sociaux de Homebrewers.be